En 2025, la réglementation s’étend aux logements collectifs, limitant les émissions de CO2 dans le cadre de la RE2020. Les propriétaires peuvent toujours remplacer leur chaudière par du gaz naturel ou un système hybride. Aucun interdit n’est prévu pour les logements existants.
- Peut-on encore installer une chaudière à gaz en 2025 ?
- Qu’est-ce qui change en 2025 pour les chaudières à gaz ?
- Pourquoi les chaudières à gaz sont progressivement abandonnées ?
- Quelles sont les meilleures alternatives aux chaudières à gaz ?
- Il y a-t-il des aides pour remplacer une chaudière au gaz ?
Peut-on encore installer une chaudière à gaz en 2025 ?
La réponse varie selon le type de logement concerné. Dans le bâti existant, l’installation d’une chaudière à gaz demeure parfaitement légale, qu’il s’agisse d’une première installation ou d’un changement d’équipement.
Les logements collectifs neufs subissent désormais les mêmes restrictions que les maisons individuelles depuis le 1er janvier 2025. Seules les solutions hybrides échappent à cette règle en combinant gaz et énergies renouvelables.
Pour les constructions neuves, les chaudières à condensation pures ne respectent plus les seuils de la RE 2020 fixés à 4 kg CO?/m²/an. Les promoteurs se tournent donc massivement vers les pompes à chaleur ou les systèmes de chauffage biomasse pour leurs nouveaux projets immobiliers.

Et pour les remplacements ?
Remplacer une vieille chaudière gaz par un modèle neuf reste autorisé dans tous les logements existants, individuels comme collectifs. Cette possibilité s’applique même en cas de panne irréparable ou de simple volonté d’améliorer les performances énergétiques. Les propriétaires conservent cette liberté de choix sans contrainte réglementaire particulière.
L’entretien annuel et le dépannage d’une chaudière à gaz reste possible sans restriction, et les professionnels du chauffage continuent d’intervenir normalement sur ces installations. La seule limite pratique concerne la disponibilité des pièces détachées en fonction de l’âge de l’équipement.
Le taux de TVA a toutefois évolué défavorablement. Depuis mars 2025, il atteint 20% contre 10% auparavant pour l’achat d’une nouvelle chaudière gaz. Cette mesure fiscale vise à orienter les foyers français vers des alternatives plus écologiques comme les pompes à chaleur ou les chaudières biomasse.
Qu'est-ce qui change en 2025 pour les chaudières à gaz ?
L’extension de la réglementation environnementale aux logements collectifs neufs constitue le changement majeur de 2025. Les copropriétés représentent 75% des bâtiments encore chauffés au gaz, ce qui explique cette application progressive des nouvelles normes.
MaPrimeRénov ne subventionne plus l’installation de nouvelles chaudières à gaz depuis fin 2022, marquant un tournant dans les aides financières. Cette suppression s’accompagne de la fin des certificats d’économies d’énergie pour ces équipements au 1er janvier 2025.
Le seuil d’émissions de CO2 fixé à 4 kg/m²/an par la directive européenne rend impossible l’installation de chaudières 100% gaz dans les nouvelles constructions. Seules les solutions hybrides associant gaz et énergies renouvelables respectent désormais ces exigences environnementales strictes.

Pourquoi les chaudières à gaz sont progressivement abandonnées ?
L’impératif de sortie progressive des énergies fossiles guide cette évolution réglementaire vers la neutralité carbone d’ici 2050. Le secteur du bâtiment génère 18% des émissions de CO? en France, une proportion considérable que l’État souhaite réduire drastiquement.
Avec 12 millions de foyers encore chauffés au gaz naturel, soit 40% des ménages français, l’enjeu climatique reste majeur. La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments impose d’ailleurs la disparition des chaudières fossiles avant 2040 à grande échelle.
L’abandon des aides financières comme MaPrimeRénov ou les certificats d’économies d’énergie accompagne cette transition. Le gouvernement privilégie une politique d’incitation plutôt qu’une interdiction brutale, encourageant les Français à se tourner vers des alternatives économiques comme les pompes à chaleur ou le chauffage au gaz vert renouvelable.
Quelles sont les meilleures alternatives aux chaudières à gaz ?
Deux solutions dominent actuellement le marché du remplacement : les pompes à chaleur air-eau et les chaudières à granulés. La première capte les calories présentes dans l’air extérieur pour chauffer votre logement et assurer la production d’eau chaude sanitaire.
Son coefficient de performance peut atteindre 4, ce qui signifie qu’elle produit 4 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Cette technologie s’adapte parfaitement aux radiateurs existants, facilitant grandement l’installation dans le bâti ancien.
La chaudière à granulés représente une autre option performante utilisant des combustibles issus de la biomasse. Son rendement énergétique dépasse souvent 90%, rivalisant avec les meilleures chaudières à condensation. Les pellets offrent une stabilité tarifaire appréciable sur le long terme comparé aux énergies fossiles.

Les systèmes hybrides combinent intelligemment une PAC avec un appoint gaz, optimisant automatiquement le fonctionnement selon les conditions climatiques et les tarifs énergétiques.
Bon à savoir : Garanka vous propose un contrat d’entretien annuel pour une chaudière à gaz !
Y a-t-il des aides pour remplacer une chaudière au gaz ?
Plusieurs dispositifs financiers accompagnent votre projet de remplacement vers des solutions plus écologiques. MaPrimeRénov’ reste le principal levier, avec des montants pouvant atteindre 11 000€ pour une pompe à chaleur géothermique selon vos revenus. Le remplacement des chaudières au fioul et au charbon bénéficient même d’un coup de pouce renforcé jusqu’au 31 décembre 2025.
La prime CEE (certificats d’économie d’énergie) complète efficacement ce financement, offrant jusqu’à 10 000€ supplémentaires* pour certains équipements, par exemple pour la pompe à chaleur. L’éco-PTZ permet quant à lui de financer le reste à charge sans intérêts, jusqu’à 15 000€ sur 15 ans maximum.
Attention toutefois : aucune aide ne finance plus l’installation d’une nouvelle chaudière à haute performance énergétique au gaz depuis janvier 2025. Seule la TVA à 10% s’applique encore temporairement, mais elle passera à 20% dans les prochaines années. Cette évolution fiscale confirme l’orientation vers les énergies renouvelables encouragée par les pouvoirs publics.
*estimation de la prime maximale pour les certificats d’économie d’énergie en fonction de l’éligibilité des travaux, des revenus du foyers, du type de logement et de sa localisation au 1er octobre 2025.





