Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a disparu depuis le 1er janvier 2021. Ce dispositif permettait de déduire 30% du coût d’une chaudière à condensation gaz de votre impôt sur le revenu. Seul l’éco-prêt à taux zéro subsiste pour l’installation de ces équipements dans les logements existants.
Depuis 2024, l’État a supprimé toutes les aides pour l’installation ou le remplacement d’une chaudière à gaz, incluant MaPrimeRénov’ et les primes CEE (certificats d’économies d’énergies), dans l’objectif de réduire ade 20% les chaudières au gaz d’ici 2030 en France.
Qu’est-ce que le CITE ?
Le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique constituait un mécanisme fiscal incitatif lancé en septembre 2014. Son objectif principal visait à encourager les Français à remplacer leur ancienne chaudière par des équipements plus performants et respectueux de l’environnement.
Ce système fonctionnait comme un abattement sur l’impôt calculé sur le prix d’achat des matériaux uniquement, sans inclure la pose d’une chaudière. Les multiples avantages incluaient la possibilité pour tous les contribuables d’en bénéficier, qu’ils soient propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit de leur résidence principale.

Qui peut en bénéficier en 2025 ?
Aucun propriétaire occupant ne peut plus prétendre au CITE en 2025, ce dispositif ayant été définitivement abrogé. Avant sa suppression, le crédit d’impôt s’adressait à tous les contribuables français résidant dans leur résidence principale, sans conditions de ressources spécifiques.
Le dispositif concernait uniquement les propriétaires occupants, locataires et occupants à titre gratuit de leur logement principal. Les bailleurs en étaient systématiquement exclus, ne pouvant déduire ces dépenses de leurs revenus fonciers.
Pour être éligible, votre logement devait avoir plus de deux ans d’ancienneté. Les travaux de rénovation énergétique y compris l’entretien ou le dépannage d’une chaudière à gaz, devaient obligatoirement être réalisés par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour valider la déduction fiscale sur votre avis d’impôt.
Quels montants étaient proposés pour le CITE ?
Jusqu’en 2019, le CITE accordait une déduction fiscale de 30% du coût d’achat des équipements éligibles, hors pose. À partir de 2020, le système a basculé vers des forfaits fixes selon le type d’installation.
Les plafonds de dépenses s’établissaient sur une période de cinq ans consécutifs. Un célibataire pouvait déduire jusqu’à 8 000 euros maximum, tandis qu’un couple bénéficiait d’un plafond doublé à 16 000 euros. Ces montants étaient majorés de 400 euros par personne à charge supplémentaire dans le foyer fiscal.
Le crédit fonctionnait même pour les ménages non imposables : l’administration fiscale leur versait directement la somme correspondante. Cette particularité rendait le dispositif accessible à tous les contribuables, indépendamment de leur niveau d’imposition sur le revenu.
Quelles aides ont remplacé le CITE en 2025 ?
MaPrimeRénov’ : le nouveau dispositif
MaPrimeRénov‘ constitue le remplaçant direct du CITE depuis janvier 2021. Cette aide de l’Anah fusionne l’ancien crédit d’impôt avec les subventions « Habiter Mieux » pour créer un dispositif unifié et plus accessible. Contrairement au CITE qui nécessitait d’attendre la déclaration fiscale, cette prime vous est versée directement après réalisation des travaux.
L’avantage majeur réside dans sa simplicité d’usage : une demande en ligne sur le site officiel avant le début du chantier suffit. Le système de chauffage choisi détermine le montant accordé, avec des forfaits pouvant atteindre 11 000€ selon vos revenus et l’équipement installé.

Attention toutefois : depuis 2023, les chaudières à gaz sont exclues de MaPrimeRénov’. Le dispositif privilégie désormais les nouveaux équipements renouvelables comme les pompes à chaleur ou les chaudières biomasse. Cette orientation reflète la volonté gouvernementale d’accélérer la transition vers la neutralité carbone du parc immobilier français.
Qui peut en bénéficier ?
MaPrimeRénov’ s’ouvre à tous les propriétaires occupants ou bailleurs, sans plafond de revenus depuis 2021. Votre logement doit simplement être achevé depuis plus de 15 ans pour être éligible aux aides. Les copropriétaires peuvent également solliciter cette prime pour les parties communes de leur immeuble.
Le montant accordé varie selon quatre catégories de revenus, identifiées par des couleurs : bleu, jaune, violet et rose. Les ménages aux revenus modestes (catégories bleue et jaune) bénéficient des montants les plus généreux. Les catégories violette et rose obtiennent des aides réduites, voire nulles pour certains équipements.
Les locataires restent exclus du dispositif, contrairement à l’ancien CITE. Seuls les propriétaires peuvent déposer une demande, qu’ils occupent leur bien ou le mettent en location. Cette restriction vise à responsabiliser les décideurs des investissements énergétiques dans le logement.
Quels types de travaux sont pris en charge par MaPrimeRénov’ ?
MaPrimeRénov’ finance une large gamme de travaux de rénovation énergétique, regroupés en plusieurs catégories principales. L’isolation thermique figure parmi les priorités : combles aménagés, murs par l’extérieur ou l’intérieur, planchers bas et remplacement de fenêtres.
Côté chauffage, les équipements renouvelables dominent la liste des installations subventionnées. Les pompes à chaleur air-eau, les chaudières à granulés. La chaudière hybride reste le seul équipement au gaz encore éligible, combinant haute performance énergétique et technologie renouvelable.
D’autres équipements complètent ce panorama : systèmes de ventilation double flux, chauffe-eau thermodynamiques et audits énergétiques. Chaque installation doit respecter des critères techniques précis et être réalisée par un artisan RGE pour déclencher le versement de l’aide.
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